Pour décorer son hôtel de ville, inauguré en 1904, Saint-Gilles a fait appel aux meilleurs peintres et sculpteurs bruxellois : Fernand Khnopff, Dillens, Lambeaux, Broerman…. Leur mission : illustrer l’optimisme et la volonté de progrès du début du XXe siècle, largement partagé par les artistes, les architectes comme Horta et les loges maçonniques. Entre symbolisme et exaltation des valeurs laïques, ses peintures murales traduisent la créativité et la foi dans l’humanité qui caractérisent aussi l’Art nouveau. Un magnifique exemple : le grand escalier décoré par Ciamberlani, dont la maison construite non loin de là est un des chefs-d’œuvre de Paul Hankar. Bref, un écrin néo-renaissance pour un superbe panorama artistique de la Belle Epoque.
Photo : ©Saint-Gilles
Art nouveau et Symbolisme : les artistes de l‘hôtel de ville de Saint-Gilles.
Pour décorer son hôtel de ville, inauguré en 1904, Saint-Gilles a fait appel aux meilleurs peintres et sculpteurs bruxellois : Fernand Khnopff, Dillens, Lambeaux, Broerman…. Leur mission : illustrer l’optimisme et la volonté de progrès du début du XXe siècle, largement partagé par les artistes, les architectes comme Horta et les loges maçonniques. Entre symbolisme et exaltation des valeurs laïques, ses peintures murales traduisent la créativité et la foi dans l’humanité qui caractérisent aussi l’Art nouveau. Un magnifique exemple : le grand escalier décoré par Ciamberlani, dont la maison construite non loin de là est un des chefs-d’œuvre de Paul Hankar. Bref, un écrin néo-renaissance pour un superbe panorama artistique de la Belle Epoque. Photo : ©Saint-Gilles